L'Église de Saint Laurent des Trois Rivières

Située en plein cœur du village, l'Église de Saint-Laurent des Trois Rivières vous révélera son grand passé...

Lors de votre passage à Châtel-sur-Moselle, vous serez certainement amenés à vous retrouver face à l’église Saint Laurent des Trois Rivières, dont la silhouette simple et harmonieuse, habille les parties hautes du village. À seulement quelques pas de la forteresse, mais également de la Moselle, cette église donne sur la place de la mairie.

Le clocher, très fin et haut, est posé sur une élégante tour ronde. L’entrée dans cette église se fait par le sud, où vous trouverez, en haut de quelques marches, deux portes identiques surplombées d’un porche voûté, composé de quelques moulures de style gothique. 

Allez visiter l'intérieur !

À l’intérieur, profitez d’un espace aéré aux voûtes hautes de 10 mètres, simples, mais épurées. La nef est spacieuse et entourée de piliers, dont la base octogonale vient par la suite se cylindrer grâce à deux tores superposés. Au milieu de l’église, vous avez vue sur la partie latérale de l’édifice et découvrez ainsi que, d’un pilier à l’autre, une arcade moulée s’élance pour capter la lumière extérieure. Cette dernière traverse les hautes fenêtres aux teintes orangées et aux motifs vifs et flamboyants.

Levez les yeux, pour constater que les voûtes de l’église s’entrecroisent avec ses ogives, ce qui évoque un gracieux palmier. Au bout de l’église, dans le chœur à cinq pans, une voûte en étoile à sept branches est représentée au plafond, emblème de l’étoile des Rois Mages. Toutes ces voûtes finissent par retomber sur les colonnes et les piliers, qui parsèment l’église de Saint Laurent des Trois Rivières.

Le mobilier qui la compose n’a pas de grande valeur artistique, mais de nombreux recoins, éclairés par les grandes fenêtres aux vitraux rouges et orange, révèleront à vos yeux des statues datant du XVIe siècle, dont la Vierge de la Pitié, classée monument historique.

En sortant, ne manquez pas les deux colonnes sculptées de personnages à leur base, qui évoquent à nouveau le style gothique flamboyant, datant d’avant sa destruction.